samedi 26 novembre 2016

Rêve âme et sens

Des sens 002


« L’amour est une aberration vitale pour la vie » Alain Gojosso

Saint-Christoly-de-Blaye (33) le 01er novembre 2016, Alain Gojosso

D’oisifs frissons qu’éphémère ancre aux vagues
De la désinvolture donnée en abandon
Se divan en mosaïque l’harmonie d’un nadir
Où crépuscule âme air au lumineux de l’unisson

Chambre d’alcôve qui d’encens écume la flaveur
Par oracle des toiles mouvantes ainsi tracées
Au vif vent d’une horizontalité paradoxale
Essaimant en vers des corps ses mots de l’écho

Arabesques des temps conjugués à seul bougeoir
D’onduler par courant envolé d’eau attirée
Qui subliminal fredonne litanie d’un trouble
Rose haut des joues célestes son charme éperdu

Qu’épris diaphane en tendre confondu l’onirique
Inspiré de la mélodie où vibrant quantique
Aile à ton réel cet entendement de l’évidence
Par océan de chants qui se mage par sentiment.



Le 25 novembre 2016,


Alain Gojosso


dimanche 20 novembre 2016

Ingénu


Humain 009


Biscarrosse (40) le 10 septembre 2016, Alain Gojosso


D’yeux d’enfant à croire

En cette nef
Un comme un
Des corps en Je
Où se nouerait à l’uni
Le beau cœur de l’esprit

Fièvre encore de ce névé
Rose qui corolle
De palpiter de pétales
En sang ce diapre
Vitrail où feu d’êtres
Éclaire nos ombres d’airs

Enflammant l’âtre en voix
Qui chant du cygne
Nature sa dépendance
D’appartenir
A ce parvis d’un fini
D’un signe né à l’âme or

Se vif vent alors de harper
Par ode des lyres
Cette peau éthique
Du chœur qui ingénu
En lames erre haut
Enfin de pouvoir s’aimer…


Seulement…



Le 20 novembre 2016,


Alain Gojosso


dimanche 13 novembre 2016

Par vain


À l’ancre d’écrits 002


Biscarrosse (40) le 10 septembre 2016, Alain Gojosso


Flot or l’essence par éther d’azur
D’une enfance en corps
Où d’yeux s’émerveillent
À toucher par lumière les sens
Ce bohème de l’aventure
Qui parvis de l’allant vers vertical

Scelle raison en lacrymales perles
D’un miré où diapre
Par tissus l’interstitiel
Subliminal qui fredonnant
Divan à dire des mots sonores
Écho d’harmonie son horizon alité

Accouchant en feuilles l’encre sang
En fer d’une métallurgie
Qui nef rouge à bleu
De flavescente flamme tempo
D’une danse l’ignition
Du foyer nouant à forge l’harmonie

Toile des toiles où rêve l’immanent
Ce vain de l’incessant
D’étreindre à l’uni l’univers
Se l’âme de bruisser
À vide d’un parfait décibels
Rames hautes vers cet inaccessible.



Le 13 novembre 2016,


Alain Gojosso


dimanche 6 novembre 2016


Slame air


Encre 001


Saint-Christoly de Blaye (33) le 01er novembre 2016, Alain Gojosso


Ambre alcôve qu’en tête s’axent au faune
Tympans qui peau vibrée de la si belle
À nu d’un lunaire drapent ces mouvants

Par bruissé de la diction au doux diapason

S’aile et va par l’étrange ciel où des fusions
Quantique en dessein d’un parfait à l’uni
Qui se mélodie à consteller en temps
Ses cordes par ondoiement d’une romance

Fuyant cette permanence d’une déchirure
En nuit du réel qui manteau de lyre
Sang blanc de correspondre par un voile
De nacre son éclat miré avouant une cécité

Que sème et tisse ainsi le sourire de l’envie
Contrainte en terre de taire au monde
Cet ivre nuptial d’une nécessité qui au vol
Se libre par ciel enfin au désir de l’inconnu.


Le 06 novembre 2016,



Alain Gojosso


mercredi 2 novembre 2016


Fragrance écrite III (Triptyque – Troisième volet)


Diamant 001


Blaye (33) le 04 octobre 2016, Alain Gojosso


Écrin en l’ombre où fournaise forge d’ignitions
L’effusion crépitante de son tempo imprimé
Tympan de résonner en chaleur olfactive
Ses sens ébranlés par corps innervé d’encens

Orange aux rétines des cieux vespéral du beau
Qu’onde d’yeux ton éblouissant souvenir
En vagues interstitielles qui me nef d’ivoire
Au cœur par aile et vent d’un vif où se dément

Songe aimant romantique étincelant d’incendie
S’arbore l’ingénu de ce vol en terre des voix
Qui d’essence se revêt de l’embrasure attisée
À ton empreinte laissée vide en ce chœur ardent

Qu’or à flot et sang se mêlent alors d’incorporer
En temps mon tissu d’un doux à ton parfum
Où mélancolie de l’aveu sève en fièvre
Sa dépendance par épris éperdu qui se mélodie.


Le 02 novembre 2016,



Alain Gojosso