dimanche 18 juin 2017

Rhum encens


Muse 007


Blaye (33) le 10 juin 2017, Alain Gojosso


Santal en sang d’une passion par ce vif vent
Qu’en inaliénable abandon se perfuse
Vertige lueur en l’obscur du parchemin
Par l’ancre plume flaveur de son éloquence

Mesure des sentiments portés au diapason
Du musical entendement quand épris
Ça franc de vibrer à l’archet de la caresse
Des seules cordes sensibles de la complicité

Où d’yeux d’évidence sans mots se romance
De cette homophonie à croire en un même
Qui d’univers à charme de l’absurde
Transige aux différents de la libre symphonie

Qu’ailes au levant se mêlent à l’ambre éclair
Du feu où langue de nos alcôves brûlants
Silence à dire sans semblant l’attirance
Par conjugaison de poésies données en aveu.



Le 18 juin 2017,



Alain Gojosso


lundi 5 juin 2017

A terre...

Cime âme or


Silence 001


Saint-Laurent D'Arce (33) le 10 février 2017, Alain Gojosso


Articulations d’ivoire où s’ambre alcôve
À l’organique des sens en tendus
Par ce céleste qui s’ébat jour
Au vespéral d’un pur dès lors rémanent

Cime en suspens de l’évidence qui écho
Depuis l’enfance le champ répété
De cet humain éperdu et funambule
Errant qu’en sang du pas au fil du rasoir

En Je de ce Je
A même
De la contagion
Par nos maux

Sinon en terre
De vif vent
Où nonchalance
À dresser l’élégance

Même solitaire
Cette altitude
Par mon aveu
De l’épris aussi

Qui souffre fumant
Des fusions
Allant vie
D’une nécessité…

Se manteau de nadir en l’air transcendé
Par éruptif volcan qui de passion
Se mage à l’or riant des sentiments
Heureux où se lient cieux en l’échappée

À croire en corps en cet écoulement nu
De l’écarlate estuaire où lame mer
D’unir ce fluvial serpentement
De l’écrit cultivant son chant découvert.



Le 05 mai 2017,



Alain Gojosso


jeudi 1 juin 2017

Cellules

Cygne âme or du sang


Encre 004


Blaye (33) le 12 septembre 2016, Alain Gojosso


Des sens où s’écrin de cristal l’âme air
Par l’airain d’une étreinte à corps
Se mêle au pré ma mélancolie
En diapré d’une infrangible conviction

Même par mon silence murmuré
Fredonne malicieux mon orgueil

Qu’en malle s’élève au verre de l’ivre
En chair de cette liberté échappée
Encore et cède aux déments
Songes d’une réalité réitérée en soi

Hurlant en taire à l’ode de l’éther
Cette incessante plaie qui s’écrie

Où bois en corolles d’essaimer cet or
De l’obsession à ne pas pouvoir
A la flaveur toujours de la beauté
Narrer cette laideur de l’autre en moi

Nerf à draper ce mépris insistant
Qu’en orgue âme assourdit mal

Sinon qu’en la vérité toujours énoncée
D’une intrinsèque violence
Qui se mots d’aile au mime éthique
Humain de mon humanité alors révélée.


Le 01er juin 2017,



Alain Gojosso