dimanche 20 août 2017

Merci à Coralie 2

Par aube vespérale II (Diptyque – Deuxième volet)


Par l’antre 006


Cap-Ferret (33) le 08 août 2017, Coralie Beauvallet


Corps à corps par diaphane écarlate d’un indicible
S’orgue âme l’organique instrumental
Qui en voix essaime aux sillons tendre mélodie
Ce tempo de basses résonnant à l’uni du diapason

Fascination en bouche où se langue des mots sons
S’aile en seul abandon d’échos errant l’air
Sur l’écrin à vide d’une lente et douce mélopée
Son pas virevoltant qui caresse en vertige l’altitude

Par eau d’éther du nocturne à jour avoué de l’azur
D’yeux habités en la plongée de son regard
Aube au vespéral du coucher les cris de l’apogée
Qui à sensuel se chœur de livrer de concert la voie

Passe réel qu’offre l’ode aimant du songe en peau
Des fusions de la mer céleste immobiles
Qui cœurs transis en promesse s’aiment au vent
Par l’or ambre d’une complicité rendue à la beauté



Le 20 août 2017,


Alain Gojosso


jeudi 17 août 2017

Merci à Coralie 1

Par aube vespérale I (Diptyque – Premier volet)


Ode essaim 006


Cap-Ferret (33) le 08 août 2017, Coralie Beauvallet


Sylve en tête d’un bruissement qui des mouvants
S’infiltre orgue par haut d’essaim frissonné
À l’encens d’univers où ramures de la pensée
Se conjoint au céleste par l’âme or à fable océane

Fièvre de rougeoiement en nuit d’une sculpturale
Alchimie s’effeuille à l’encre d’une rémanence
Musicale l’ignition où langue d’écho au fil
Cellulose l’ombre éclat nervé des cimes dévoilées

Chant des mâts qu’en chœur de ce sable envoûté
Qui feu d’être se mêle au verre cristallisé
Et sève en vibration par ce charme saisissant
À rugir à l’écrin où vers volant clament mots dorés

Qu’enfance eau des airs sa rémanence en étreinte
De la voix qui Vérité du vif vent à l’éphémère
En temps de se morfondre à l’aile aimant
De l’oxymore qui en apogée unit les sens à l’entier…



Le 17 août 2017,



Alain Gojosso



mardi 8 août 2017

Commande Sophie Gojosso

Quand se narrent ailes (commande Sophie Gojosso)


Interlude 003


Saint-Lary Soulan (65) le 10 juillet 2017, Alain Gojosso


En champ
Des essences
Fertiles de la terre
S’élance le verbe du temps

Musicale ombre par l’orée
De l’enivrante redondance
Qui danse semelles en l’air
Au fil harmonique des sens

Qu’en corps du bel accord
Se douce envolée de battre
Des mains en palme lyrique
D’une ascendance épousée

Suivant à sang d’une vérité
Ce songe qui en nuit lactée
Se voix à dire au seul vivant
D’aimer jusqu’à l’innocence

Cristal de joie aux paupières qui par corolles allant
Pétale de mélancolie l’aiguille de son doux vif vent
En toile d’un tissé multicolore où s’évase merveille
Hymne au sens d’une raison à vivre de conjugaison

Répétant l’ambre carrousel
Qui ode de l’ivre sentiment
Tourne, tourne en horizons
D’un possible à poursuivre

Ailes en pupilles qui à sensuel rétine par confondu
L’éther de la mer au rythme répété des floraisons
S’étoile myriade d’un fini le dessein alors fredonné
Au carillon des cloches vibrant d’arcs en ciel bercé

Par l’âme lue où son céleste d’un diapason attendu
S’essaime l’amour avoué en éternel retour
Quand par l’aura cime en sentiment
Le cœur des libérés





Le 08 août 2017,


Alain Gojosso



mercredi 2 août 2017

Sans réciprocité...

D’un sang tu erres…

Humain 013



"Les hommes qui ne peuvent  regarder la liberté en face sont exposés à l'angoisse. Ils cherchent un point d'appui où fixer leurs regards. Il n'y a plus Dieu, ni roi, ni seigneur pour les relier à l'universel. C'est pour échapper au sentiment du particulier que les hommes désirent selon l'Autre; ils choisissent des dieux de rechange car ils ne peuvent pas renoncer à l'infini." Mensonge romantique et vérité romanesque, René Girard 1961

Bélus (40) le 16 juin 2017, Alain Gojosso

Mimétique agitation qui en déni de l’évidence
Répète au cathédrale de l’artifice masqué
Ce mensonge muré de bonnes pensées
Où se drape sournoise une violence sans nom


Cimes en silence du torrentiel à flux des reflux
Des fusions confondues qui en sang effusé
Vague de ses cris sous romantique manteau
Son indicible et incessant parjure meurtrissant


Onde âme onde qu’à respirer sur canopée l’air
Qu’en terre de l’éther où à l’uni s’altitude
Un pur délivré qu’en cette enivrante beauté
Tutoyée jusqu’à s’en empreindre par la diction


Souffle dès lors l’onirique des mots qui à corps
Rendu roulent en chantant au versant
Par courant à même d’un fini vers la mer
À cet allant sans réciprocité de la juste mélodie.




Le 02 août 2017,                                                                                                                          


 Alain Gojosso