dimanche 19 février 2017

L’émis erre


Humain 011


Cahors le 14 février 2017, Alain Gojosso

Manteau de silence fêlé
Par mots où est cri
L’encre d’une indignation
Griffant sans cesse l’élan sang

Nef en pluie de faisceaux
Ces arborés déplumés
Au suaire de leur ondée
Confondant l’objet en l’être

Tombe
Tombe rêve déchu
Sous l’avis aux lances
De cette bruine répétée

M’enlace lassitude ailée
Par voie où est écrit
L’ancre d’une exaspération
Imprimant sans cesse l’encens

Nef en pluie de faisceaux
Ces arborés déplumés
Au suaire de leur ondée
Confondant l’objet en l’être

Sombre
Sombre songe dénué
Sous l’envie sans vie
De l’avoir qui sangle l’eau

M’ombre ambre insistée
Par feu où est inscrit
Lande d’une résolution
Martelant sans cesse l’évidence

Nef en pluie de faisceaux
Ces arborés déplumés
Au suaire de leur ondée
Confondant l’objet en l’être

Bruine
Bruine onirisme brisé
À l’humain de l’humain
Qui s’ingénie d’abuser.



Le 19 février 2017,



Alain Gojosso



samedi 11 février 2017

En ça beauté


Blues saillant 003


Saint-Laurent D'Arce (33) le 06 février 2017, Alain Gojosso

Écrin d’optique où perlent rubis d’ombres belles
En vers qui feu dévorant mélodie par l’orgue
Palpitation ce champ de l’éther essaimant
Au fil harmonique des nuées son dessein répété

Se vif vent de bruisser en rime cet écho imprimé
Par langue insufflée à l’or d’un quantique
Habité d’une symphonie où fantaisie en sang
S’arrime d’incarner d’un flux qui en temps danse

Étoilant des cimes l’érectile parvis d’une sédition
Qu’en commun même incompris se révolte
Un fini qui par vie aime en songes ce tableau
Mouvant où sublimé est de composer l’incessant

Des sens touchant au silence un superbe musical
Qui d’univers poétise à seul de ce sensuel
L’organique où saphir minéral alors d’envoûter
Par sa beauté le chant lexical de l’échange vivant…



Le 11 février 2017,



Alain Gojosso


vendredi 3 février 2017

Or félin


Par l’antre 002


Berson (33) le 01er février 2017, Alain Gojosso

Par l’ambre d’une rémanence agitée
Qu’en songes écrits
D’essaim s’esthète d’yeux
À flux d’un sensuel
Épousant en ombrelles irisées
L’évidence implorant à composer

Se mélancolie en l’ombre obscure
Une lueur écarlate
Où fleuve et sang en accord
Coulent d’un même corps allant

Par l’arbre d’une impuissance avouée
Qu’en ramures des cris
Éperdus à cet impassible ciel
Essence d’embrasures
Sa douleur à tendre
Intelligence du bon sens à vivre

Se nu en nuit de l’aurore lunaire
Poumons érubescents
Où flambeau et air en lien
Dansent d’un même vers ailant

Par chemin d’une miséricorde masquée
Qu’en sable inscrit
D’affables pas où semelles
D’un fini empreinte
Son effacement à l’écho nu
D’un silence similaire à cet inconnu

Ode de l’éther par soleil au cœur
Le battement rougeoyant
Où voix en voie se symphonie
À dire nadir les terres des fusions

Où es-tu
Beauté perdue ?




Le 03 février 2017,



Alain Gojosso