jeudi 29 mars 2018


Par or cueille

Par l’antre 008



Blaye (33) le 16 décembre 2017, Alain Gojosso


Derme à l'âme oú sensible à cordes se corail à lyre
En coffre l'antre d’une résonnance infrangible 
Rendue à l'onde s'ourlant par cimes au vague 
Du piano allant tendre de caresser la juste mélodie 

Santal au bois de l'obscur canopée du pré en cieux
Dansant chanté à vide le champ de l'éther
Par miré des souffrances perlées qui se cristal
À clamer le fragile des corps au seul de ce suggéré

Qu’en révolte où s’orgueil de réagir à cet incessant
Le cœur battant de notre précieux vivant
S’élégant à croire en la nécessité de poursuivre
Le sentier en sang où s’épique narration de l’accord

Même au laid de ses cécités unies à ce beau vif vent
Qui à l’orgue cueille l’âme or d’un fini donné
En vérité ancrée que l’eau des yeux rétine
À prendre par paume sur l’écoulé des flots et délivre.



Le 29 mars 2018,


Alain Gojosso


mercredi 21 mars 2018


Ombre à Je

Humain 015



Cap-Ferret (33) le 28 janvier 2018, Alain Gojosso

Silence en visage de ce songe aimant qui licencieux
Perle à front d’or l’oreiller d’essence coruscante
Où sons noirs spectral aux pas de l'ombre
L’arc en ciel d’une poétique délivrée à seul incendie

J'entends ton Tu
Et pourtant vois un Je
Quand tu dis « Tu »
Aux palabres de ce Je

Qu'en flammes s'éclaire en vers de la rime l'écoute
Rendue à l'uni où de l'air vague sensible
D'une vibration en sens qui se mêle aux dits 
Par conjugué de l'éclos aux mots éventrés en temps

Parlez-moi en Je 
Qu'en tu j'épouse 
Par L'émoi ce Tu
D'un nu en Je 

Se toile à peindre au prisme du diapré cet indicible 
Qui musicale onde le drapé des corps 
Narrant sous rideaux les didascalies émargées 
Des mouvants inlassables en aveu éruptif du vivant

Au Je de ce Tu
Tu te révèles
À mon Je ému
De comprendre 

Portant le chapeau au fluvial des flots ainsi distillés
Qu’en tête des enjeux devinés se mirent
D’un sang dit toutes les réalités imprimantes
De nos cachés qui se politique en habits compassés…



Le 21 mars 2018,


Alain Gojosso



dimanche 4 mars 2018

Merci 4


Merci IV (Quadriptyque – Quatrième volet)

Interlude 008




Cap-Ferret (33) le 28 janvier 2018, ALain Gojosso

Toi la femme
Cet oiseau qui s’élégance à voler
En ce ciel azuré
Qu’un jour j’ai regardé

Je sais toute ta lumière
Et toujours m’en éclos
Par cœur
À chaque instant
Qu’en corole des livres où vers
S’écrive à ton essence
Sensuelle
L’enivrante flaveur
D’un monde infini
Qui en flammes dérobe
À l’obscurité
Sa danse éclairante
Qu’accord d’arabesques
Essor riant
Se dune à l’onde les mouvants
De la vie en chantant.

Toi la frondeuse
L’orage qui s’ébat à narrer
Par ce ciel chargé
Qu’un jour J’ai touché


Je sais toutes tes ombres
Qui en soifs
De l’ivre où verre
Force aimant
De ta lueur
Se prolongent par échos
Et me délivrent
Les miennes
D’un « en vain » écrit
Par ode des espoirs
Déchirant
Les masques de la peur
Rencontrée
Au vide de l’avide
De l’avoir
Qui n’en finit plus d’effacer l’autre

Toi l’ondée
La pluie qui ne cesse de pleurer
Par rêves déchus
Qu’un jour j’ai recueillis

Je sais toutes tes blessures
Pour les avoir pansées
Au délivré
De ma pensée
Qui en sang de l’ivraie
Art ose
Encens de sa passion
Cultiver
Le vivant
De notre attachement
Sur les murs de leur prison
Où se dément
Incessamment
Le fruit corrompu du mensonge
Donné à voir
Au fil de l’injustice répétée

Toi l’enfant
Cette beauté qui s’évertue
À fleurir ce chemin
Qu’un jour j’ai emprunté

Je sais tous tes songes
Qu’en santal
De l’âme air s’extatique
Harmonie à corps
Des lyres
Et bruisse en volée
Ces parfums maternels
De l’amour
Essaimé
En champ éperdu
D’une raison délivrée
À conjuguer
En temps
Ce tendre de l’humilité
Qui lame de fond vague
À caresser l’onde ensoleillée.



Le 04 mars 2018,


Alain Gojosso