Merci IV (Quadriptyque – Quatrième volet)
Interlude 008
Cap-Ferret (33) le 28 janvier 2018,
ALain Gojosso
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Toi la femme
Cet oiseau qui s’élégance à voler
En ce ciel azuré
Qu’un jour j’ai regardé
Je sais toute ta lumière
Et toujours m’en éclos
Par cœur
À chaque instant
Qu’en corole des livres où vers
S’écrive à ton essence
Sensuelle
L’enivrante flaveur
D’un monde infini
Qui en flammes dérobe
À l’obscurité
Sa danse éclairante
Qu’accord d’arabesques
Essor riant
Se dune à l’onde les mouvants
De la vie en chantant.
Toi la frondeuse
L’orage qui s’ébat à narrer
Par ce ciel chargé
Qu’un jour J’ai touché
Je sais toutes tes ombres
Qui en soifs
De l’ivre où verre
Force aimant
De ta lueur
Se prolongent par échos
Et me délivrent
Les miennes
D’un « en vain » écrit
Par ode des espoirs
Déchirant
Les masques de la peur
Rencontrée
Au vide de l’avide
De l’avoir
Qui n’en finit plus d’effacer l’autre
Toi l’ondée
La pluie qui ne cesse de pleurer
Par rêves déchus
Qu’un jour j’ai recueillis
Je sais toutes tes blessures
Pour les avoir pansées
Au délivré
De ma pensée
Qui en sang de l’ivraie
Art ose
Encens de sa passion
Cultiver
Le vivant
De notre attachement
Sur les murs de leur prison
Où se dément
Incessamment
Le fruit corrompu du mensonge
Donné à voir
Au fil de l’injustice répétée
Toi l’enfant
Cette beauté qui s’évertue
À fleurir ce chemin
Qu’un jour j’ai emprunté
Je sais tous tes songes
Qu’en santal
De l’âme air s’extatique
Harmonie à corps
Des lyres
Et bruisse en volée
Ces parfums maternels
De l’amour
Essaimé
En champ éperdu
D’une raison délivrée
À conjuguer
En temps
Ce tendre de l’humilité
Qui lame de fond vague
À caresser l’onde ensoleillée.
Le 04 mars 2018,
Alain Gojosso
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